| Signez
la pétition de soutien pour la défense de la
Presse en Alsace | | Motion de soutien aux salariés de Nice-Matin
| Depuis le 26 mai 2014, Nice-Matin est placé en redressement judiciaire.
Cette
situation est consécutive à la gestion irresponsable de
Philippe Hersant, aujourd’hui exilé fiscal en Suisse. La
justice doit, avant tout, être rendue sur les responsabilités écrasantes de ce voleur.
Le
tribunal de commerce de Nice doit se prononcer sur des projets de
reprise le jeudi 23 octobre 2014. Parmi les différents projets
présentés, ceux du groupe Rossel et l’homme
d’affaires Georges Ghosn (ancien propriétaire de La
Tribune et de France Soir) prévoient des mesures catastrophiques
en matière de suppressions d’emplois, d’avenir des
publications et d’attaques contre les acquis sociaux des
salariés, qui ne portent aucune responsabilité dans la
situation désastreuse de leur entreprise. A ce titre, le
mieux-disant social et éditorial du projet de reprise
déposé par les salariés doit faire l’objet
d’une étude prioritaire.
Les
salariés du journal L’Alsace, réunis en
assemblée générale du personnel le mercredi 22
octobre, affirment leur solidarité dans le combat de nos
camarades de Nice-Matin pour la défense de l’emploi, des
acquis et de leurs publications.
Avec
la FILPAC-CGT, ils prendront toute leur place dans la mobilisation et
les actions définies démocratiquement pour soutenir les
revendications des salariés de Nice-Matin.
Mulhouse, le 22 octobre 2014 |
| DNA Strasbourg | ASSEMBLEE GENERALE DES ACTIONNAIRES DU GROUPE L’ALSACE Le 13 juin 2013
Intervention de Hubert Strauel, représentant des salariés
En
tant que porteur des voix du comité d’entreprise, et au
nom des salariés, je souhaiterais donner notre analyse face aux
évolutions en cours au sein de notre groupe. Afin que les choses
soient claires, nous voterons contre les résolutions qui nous
sont proposées ce jour, et ne donnerons pas quitus au conseil.
Plusieurs raisons nous conduisent à adopter cette position.
Nous
subissons, depuis plusieurs années, des restructurations
d’une dimension sans précédent. Des
décisions aux conséquences graves nous sont
imposées, sans qu’à aucun moment, les points de vue
des représentants des salariés ne soient pris en compte.
Ainsi, en l’espace de deux ans, le périmètre de la
holding est passé de 39 sociétés, à 9
actuellement. D’ici 2014, ne subsisteront plus que 4
sociétés. De nombreux arguments ont été
défendus pour justifier ces choix. Il s’agissait
d’apurer les comptes et de redonner une nouvelle dynamique
à notre groupe, recentré exclusivement sur son
activité presse. Hors, nous faisons le constat que, loin
d’améliorer la situation financière, celle-ci
s’est considérablement dégradée. Le
coût de ces restructurations, financier mais également
humain, pèse d’un poids considérable sur
l’économie de nos entreprises et leur capacité
à se développer.
Concernant
l’activité presse, rien n’est fait pour en assurer
le développement. Alors que tous les plans de retour à
l’équilibre se soldent par autant d’échecs,
le doute est permis quant à notre faculté de
retrouver des comptes positifs. C’est la conséquence
d’une stratégie d’accompagnement du déclin,
présenté comme une vérité absolue et
incontournable, exclusivement basée sur la baisse des
coûts. Cette politique se solde par la pression sur
l’emploi, sur les salaires, et fait la preuve de son
inefficacité.
Nous
ne nions pas la réalité d’une crise profonde de la
presse quotidienne d’information. Les mutations en cours dans les
pratiques de lecture en sont une des causes. Il est sûr que, si
rien n’est entrepris dans ce domaine, notre avenir restera
incertain. Depuis que le Crédit Mutuel est à la
tête du premier groupe de presse de France, nous sommes
confrontés à une stratégie de concentration jamais
connue. Sur ce plan, les choix opérés
accélèrent le processus d’uniformisation des
contenus. Continuer sur cette lancée, ce n’est pas rendre
service aux journaux. Bien au contraire, nous risquons
d’accentuer la baisse d’intérêt des lecteurs
pour nos produits, alors que la presse écrite joue un rôle
prépondérant dans l’information de la population.
C’est
pourquoi nous condamnons l’opération de transfert du Pays
à son concurrent, L’Est-Républicain, sous
prétexte que son exploitation générerait
1,5M€ de pertes par an. Il ne suffit pas d’affirmer que le
journal continuera à être édité, ni de
marteler une vague promesse de garantie de tous les emplois pour
rassurer les salariés. A qui fera-t-on croire que
L’Est-Républicain maintiendra une publication source de
perte ? Et, si ce journal devait disparaître, on ne voit pas en
quoi L’Est-Républicain aurait besoin de 40 salariés
supplémentaires pour faire ce qu’il fait en
Franche-Comté. En tout état de cause, la question du
rayonnement des deux quotidiens sur le nord de la Franche-Comté
est clairement posée. Il s’agit de l’aspect le plus
important de ce dossier. C’est pourquoi nous proposons la tenue
d’une table ronde, réunissant les directions des deux
groupes et les représentants des salariés, pour
débattre de l’avenir et du développement de la
presse en Franche-Comté.
Au
risque de nous tromper, nous avons le sentiment que notre groupe a
dépassé la phase de la restructuration pour
s’engager dans un démantèlement programmé.
Au vu de la situation financière préoccupante de notre
groupe, tant du point de vue des fonds propres que des comptes
d’exploitation, il y a urgence à définir un vrai
plan d’avenir permettant d’assainir les comptes et de
développer l’activité. Nous savons que le
Crédit Mutuel a les reins suffisamment solides pour nous
soutenir dans cette démarche. De quelle façon, sur
quelles bases ? Nous sommes prêts à engager le
débat. Comme lui, les salariés n’ont qu’un
souhait : que notre entreprise remonte la pente, retrouve du dynamisme
et des comptes positifs. Les représentants des salariés,
les organisations syndicales affirment leur volonté et leur
disponibilité pour y parvenir.
| Progression de la FILPAC CGT qui confirme sa place de 1ère organisation syndicale !
Les
salariés du Journal ont largement voté pour les candidats
de la Filpac, malgré les tentatives de déstabilisation,
les attaques personnelles et autres délations de certains
syndicats à l’encontre des candidats Filpac ! Cela
n’honore pas leurs auteurs qui, par ce comportement, ont
donné une bien piètre image du « syndicalisme
» !
Merci
à tous celles et ceux qui ont, par leur vote, validé le
travail et la pratique démocratique de la CGT ! Nous
ne nous trompons pas de combat ! Notre démarche est plus que
jamais axée sur la défense des intérêts de
tous les salariés, et ceci dans un contexte de «
turbulences » pour la presse et face à un actionnaire dont
l’objectif de « rationalisation » fragilise la
pluralité des titres. Pour cet objectif, nous appelons au
rassemblement le plus large afin de peser sur les choix de
l’actionnaire et porter nos revendications.
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